#loinmaisproche
La communication en temps de difficulté
Numéro 9
Chers amis, nous sommes heureux de pouvoir vous saluer avec cette Newsletter qui nous unit et qui, nous l'espérons, vous plaira.
Nous vous souhaitons une bonne lecture
Equipe Responsable Internationale
Editorial
Clarita & Edgardo BERNAL
Couple Responsable International
EDITORIAL N° 9
ENTRANT DANS DES EAUX CALMES
"Seule la confiance en Dieu peut transformer le doute en certitude, le mal en bien, la nuit en une aube radieuse". Le pape François.
Chers amis du Collège international et de la famille des Équipes Notre-Dame :
Avec ce numéro, nous terminons neuf numéros de #loinmaisproches, le bulletin qui, au milieu des turbulences de la pandémie et en l'absence de réunions en présentiel de l'ERI, est venu remplacer les Newsletters habituels qui, avec la même périodicité que les réunions de l'ERI, étaient envoyées au collège international pour rendre ses membres participants à toutes les questions qui y étaient abordées. #loinmaisproches a été un instrument pour que l'équipe responsable internationale et le collège international soient plus proches de tous en ces temps où la vie a radicalement changé, nous soutenant avec la force d'une communauté qui prie et travaille ensemble et s'intéresse au bien-être de chacun de ses membres.
Aujourd'hui, c'est avec une grande joie que nous pouvons vous dire que ce numéro retrouve le caractère des Newsletters originales, car après avoir été empêchés dans l'ERI de nous réunir en présentiel pendant deux ans (la dernière réunion que nous avions tenue était à Paris en octobre 2019), le mois dernier nous avons pu tenir, entre le 9 et le 16 octobre, à Mexico, notre cinquième réunion en présentiel, qui dans des circonstances normales aurait dû être la dixième de cette ERI.
Comme nous l'avons répété tout au long de ces neuf numéros, nous ne nous sentons pas victimes des circonstances de cette pandémie qui a modifié tous nos plans, mais bénis d'avoir pu la surmonter et, après la tempête et les eaux agitées que nous avons traversées ces derniers temps, bénis de commencer à entrevoir que nous entrons dans des eaux plus calmes.
Nous ne voulons pas être des triomphalistes inconscients ou des optimistes bornés, mais avoir un équilibre entre la conscience que le chemin à parcourir pour revenir à la normale est encore long et le désir de travailler dur pour apporter une dose d'espoir. Avec confiance, nous continuerons à nous abandonner à la providence du Seigneur qui, comme le dit la pensée du Pape François avec laquelle nous avons introduit cet éditorial, est le seul à pouvoir transformer les doutes en certitudes, le mal en bien et la nuit noire en une aube radieuse.
Sans nous être concertés, nous avons pu constater que notre cher Conseilleur spirituel international, le Père Ricardo, a abordé sa contribution à cette édition avec la même orientation, peut-être contagieuse, que l'ensemble de l'ERI, avec ce nouveau souffle que nous a donné la rencontre en présentiel sur la terre de Notre Dame de Guadalupe.
Dans ce numéro, en plus de cet éditorial, du message du Père Ricardo et du feedback que Mercedes et Alberto ont préparé pour partager avec le collège, dans les grandes lignes, ce qui a été discuté lors de notre réunion ERI, nous aurons quelques témoignages recueillis dans les pays de chaque zone sur ce beau moment de communauté que nous avons vécu autour de la commémoration du 25ème anniversaire du décès de notre fondateur le Père Henri Caffarel, le 18 septembre dernier. Moment qui nous a permis de synchroniser nos cœurs en action de grâce pour l'héritage spirituel que ce grand homme nous a laissé. En outre, et comme d'habitude, dans la section sur les thèmes de l'Église, nous avons inclus une réflexion simple, mais profonde et incarnée, sur la liberté individuelle, à laquelle le pape François nous appelle.
De manière informelle et avant de conclure l'introduction éditoriale de ce numéro de #loinmaisproches, nous voulons vous dire que la rencontre de Mexico a vraiment été une renaissance du service de cette ERI. Nous disons cela, non pas parce que nous n'avons pas travaillé dur pendant ces deux années sans réunion. Mais parce qu'aucune réunion virtuelle, quelle que soit la qualité de la technologie utilisée, ne peut égaler la richesse de l'étreinte qui accueille, du sourire qui ouvre le cœur, du langage non verbal, des larmes qui mettent l'âme à nu dans un partage commun ; la fraternité autour de la nourriture, l'eucharistie intime, la prière partagée, les discernements dans une atmosphère qui se crée progressivement en s'isolant du bruit de la vie quotidienne, la collégialité qui naît de la synchronisation avec l'Esprit, les moments de fête et de célébration.
Pour tout cela, nous rendons un grand merci à Dieu, à Notre-Dame de Guadalupe que nous sommes allés visiter, en ayant la chance que le Père Ricardo ait pu présider l'Eucharistie. Merci bien sûr à la Super Région Hispanoamérique Nord et à ses responsables Gustavo et Sofia : avec leur esprit d'accueil et accompagnés d'une merveilleuse équipe de service qui ne nous a pas abandonnés un seul instant, ils ont fait de notre séjour un moment inoubliable qui s'est conclu par une rencontre fraternelle avec les équipiers mexicains avec lesquels nous avons pu partager le bonheur d'être membres de cette famille universelle.
Au retour, outre la joie de tout ce que nous avons vécu et la satisfaction d'avoir pu réaliser un programme ambitieux et exigeant, nous sommes arrivés avec beaucoup de travail à faire pour le collège international et la rencontre des couples régionaux que, avec l'aide de Dieu et si les circonstances le permettent, nous tiendrons à Assise en mars prochain.
Demandons au Seigneur, qui nous a accompagnés dans la barque pendant cette tempête, par l'intercession de Notre Mère Marie et avec l'aide de son Esprit, que nous puissions surmonter les obstacles qui se dressent encore sur la route ; afin que nous puissions bientôt atteindre les eaux calmes que nous avons tant désirées et que nous puissions tous nous retrouver pour travailler à Assise, dans le cadre où Saint François a vécu, la devise de la rencontre des Couples régionaux "Et il leur confia ses biens...".
Prions en communion pour qu'il en soit ainsi!
Père Ricardo Londoño
CS International
CS International
Une post-pandémie pleine d´espoir
"N'ayez pas peur, allons de l'avant" nous sommes partis en 2018 avec un cap qui, malgré les inconvénients, a été la boussole de ces années. Nous sommes maintenant confrontés au défi d'être des évangélisateurs en période de pandémie et de post-pandémie.
Un risque que nous courons dans les circonstances actuelles est de permettre à l'immédiat et à l'urgent de nous amener à négliger ce qui est nécessaire et important. Répondre rapidement à l'exigence du moment ne peut nous amener à négliger l'essentiel.
Permettons au Seigneur de marcher avec nous. Permettons-lui d'accompagner nos pas et d'ouvrir nos esprits, nos cœurs et nos esprits à sa présence, son inspiration et sa force. Si Dieu ne regrette jamais ses plans et ses dons, alors nous ne pouvons jamais nous détourner de la voie proposée. Nous devons nous adapter aux circonstances et générer une forte résilience qui transforme les méthodologies et les styles mais nous maintient fermement sur la bonne voie.
Il est vrai qu'il existe des limites et des incertitudes, des questions et des lacunes, mais de nombreuses réponses sont également apparues avec de nouveaux apprentissages et une nouvelle compréhension des valeurs qui nous animent.
Il est bon de voir comment nous avons réagi et combien d'initiatives ont été réactivées. L'imagination et l'effort pour répondre à l'inattendu nous ont permis de découvrir des trésors cachés. De temps en temps, oui, un certain malaise et des regrets. Mais nous avons également pris conscience des possibilités et des ressources.
Face au moment présent, nous avons besoin de créativité et d'une attitude proactive, même si nous n'avons pas toutes les réponses. Il convient de rester vigilant afin de ne pas tomber dans le pessimisme, la peur ou la nostalgie d'un passé qui ne reviendra pas.
Notre avenir est devant nous et exige que nous y fassions face. Dieu merci, les technologies appliquées à la communication nous ont permis de ne pas perdre nos liens et notre sentiment d'appartenance. Les réunions officielles des secteurs, régions et super-régions se sont multipliées. Et, sûrement, une grande partie de tout cela sera préservée.
Le pape François a toujours insisté sur le fait que nous ne devions pas rester auto-référentiels, mais que nous devions garder l'attitude de "sortie" vivante et brûlante. Et c'est précisément l'objectif que nous nous sommes fixé pour ces années : nous sommes appelés à aller à la rencontre des besoins qui apparaissent à notre horizon.
Jésus-Christ ressuscité est au milieu de nous et il est notre force face à la fragilité et notre lumière face aux incertitudes ; il est compassion, miséricorde et solidarité face à l'indifférence et à la souffrance ; il est liberté et ouverture face aux horizons incertains ; il est espérance face aux crises, à la douleur et à la souffrance.
Le Seigneur nous dit dans la prophétie d'Isaïe (43, 18s) : « Ne faites plus mémoire des événements passés, ne songez plus aux choses d’autrefois. Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ?
La question en ce moment serait : Quelle est la nouvelle chose que le Seigneur me permet d'entrevoir ?
Lorsque le Seigneur invite Philippe à le suivre (Jn 1, 43 s), il fait part de sa découverte à Nathanaël qui, en apprenant que le berceau familial de Jésus se trouvait à Nazareth, dira : "Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth ?" Et il se trouve que de Nazareth est venue la pleine vie, la présence incarnée de Dieu. De ce peuple inconnu, de ces origines insignifiantes, nous avons reçu le salut. Une nouveauté inattendue pour une humanité sans horizon clair.
Pourrions-nous, peut-être, trouver ce Nazareth d'aujourd'hui ? Peut-être que dans une zone cachée, dans une région quelque peu inconnue, une surprise du Seigneur Dieu nous attend.
Je voudrais donc vous inviter à regarder chacun des couples, des membres de la Vie Consacrée et des accompagnateurs spirituels que nous avons dans notre histoire actuelle. Revoyons leurs visages, leurs regards, leurs sourires, leurs mots, leurs idées, leurs crises, leurs colères... et redécouvrons les valeurs et les enseignements que le Seigneur nous communique à travers ces personnes. Notre mémoire et notre imagination nous amèneront à visualiser de nombreuses personnes, des circonstances différentes, des lieux oubliés... Peut-être, dans le silence et l'ouverture intérieure d'aujourd'hui, pourrons-nous trouver des choses bonnes et nouvelles.
Et nous pouvons nous demander si nous vivons la communion profonde et spirituelle avec les membres du Mouvement et si les souffrances et les besoins des équipiers apparaissent dans notre prière ?
VIVRE NOTRE FOI AVEC TOUTE L'ÉGLISE
Message du Pape
La liberté se réalise dans la charité, Audience générale du Pape François, 20 octobre 2021
Chers frères et sœurs, bonjour !
Ces jours-ci, nous parlons de la liberté de la foi, en écoutant la Lettre aux Galates. Mais je me suis souvenu de ce que Jésus a dit sur la spontanéité et la liberté des enfants, lorsque cet enfant a eu la liberté de s'approcher et de se déplacer comme s'il était chez lui... Et Jésus nous dit : "Si vous ne faites pas comme les enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux". Le courage de s'approcher du Seigneur, de s'ouvrir au Seigneur, de ne pas avoir peur du Seigneur : je remercie cet enfant pour la leçon qu'il nous a donnée à tous. Et que le Seigneur l'aide dans ses limites, dans sa croissance parce qu'il a donné ce témoignage qui vient de son cœur. Les enfants ne disposent pas d'un traducteur automatique du cœur à la vie : le cœur passe en premier.
L'apôtre Paul, avec sa Lettre aux Galates, nous introduit peu à peu dans la grande nouveauté de la foi, lentement. C'est vraiment une grande nouveauté, car elle ne se contente pas de renouveler un aspect de la vie, mais nous fait entrer dans cette "vie nouvelle" que nous avons reçue au baptême. C'est là que le plus grand cadeau a été déversé sur nous, celui d'être enfants de Dieu. Renaissant dans le Christ, nous sommes passés d'une religiosité faite de préceptes à une foi vivante, qui a son centre dans la communion avec Dieu et avec nos frères, c'est-à-dire dans la charité. Nous sommes passés de l'esclavage de la peur et du péché à la liberté des enfants de Dieu. Encore le mot liberté.
Aujourd'hui, nous allons essayer de mieux comprendre ce qu'est pour l'apôtre le cœur de cette liberté. Paul affirme que la liberté est loin d'être "un prétexte pour votre égoïsme" (Ga 5,13) : la liberté n'est pas une vie licencieuse, selon la chair ou selon l'instinct, les désirs individuels et les impulsions égoïstes ; au contraire, la liberté de Jésus nous conduit à être - écrit l'apôtre - "au service les uns des autres" (ibid.). Mais est-ce de l'esclavage ? Oui, la liberté dans le Christ comporte une part d'"esclavage", une dimension qui nous conduit à servir, à vivre pour les autres. La vraie liberté, en d'autres termes, s'exprime pleinement dans la charité. Une fois de plus, nous sommes confrontés au paradoxe de l'Évangile : nous sommes libres en servant, pas en faisant ce que nous voulons. Nous sommes libres en servant, et c'est là qu'intervient la liberté ; nous nous trouvons pleinement dans la mesure où nous nous donnons. Nous nous trouvons pleinement dans la mesure où nous nous donnons, où nous avons le courage de nous donner ; nous possédons la vie si nous la perdons (cf. Mc 8,35). C'est du pur évangile.
Mais comment expliquer ce paradoxe ? La réponse de l'apôtre est aussi simple qu'engageante : "par l'amour" (Ga 5,13). Il n'y a pas de liberté sans amour. La liberté égoïste de faire ce que je veux n'est pas la liberté, car elle se retourne contre elle-même, elle n'est pas féconde. C'est l'amour du Christ qui nous a libérés et c'est aussi l'amour qui nous libère du pire des esclavages, celui de notre propre moi ; c'est pourquoi la liberté croît avec l'amour. Mais attention : il ne s'agit pas d'un amour intime, ni d'un amour de feuilleton, ni d'une passion qui cherche simplement ce qui nous plaît et nous fait plaisir, mais de l'amour que nous voyons dans le Christ, la charité : c'est l'amour vraiment libre et libérateur. C'est l'amour qui brille dans le service gratuit, sur le modèle de celui de Jésus, qui lave les pieds de ses disciples et dit :
“C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.”. (Jn 13,15). Mettez-vous au service les uns des autres.
Pour Paul, la liberté ne consiste pas à "faire ce que je veux et ce qui me plaît". Ce type de liberté, sans fin et sans références, serait une liberté vide, une liberté de cirque : elle ne fonctionne pas. Et en fait, cela laisse un vide à l'intérieur : combien de fois, après avoir suivi le seul instinct, nous nous rendons compte que nous restons avec un grand vide à l'intérieur et que nous avons abusé du trésor de notre liberté, de la beauté de pouvoir choisir le vrai bien pour nous et pour les autres. Seule cette liberté est pleine, concrète, et nous insère dans la vie réelle de chaque jour. La vraie liberté nous libère toujours, mais lorsque nous recherchons cette liberté de "ce que j'aime et ce que je n'aime pas", nous restons finalement vides.
Dans une autre lettre, la première lettre aux Corinthiens, l'apôtre répond à ceux qui ont une idée erronée de la liberté. "Tout est permis", disent-ils. "Mais tout n'est pas bon", répond Paul. "Tout est permis", "mais tout n'est pas constructif", répond l'apôtre. Et il ajoute : "Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui" (1 Co 10, 23-24). C'est la règle pour démasquer toute liberté égoïste. Paul confronte également à l'exigence de l'amour ceux qui sont tentés de réduire la liberté à leurs seuls goûts. La liberté guidée par l'amour est la seule liberté qui libère les autres et nous-mêmes, qui sait écouter sans imposer, qui sait aimer sans forcer, qui construit et ne détruit pas, qui n'exploite pas les autres à sa propre convenance et les rend libres.
En bref, si la liberté n'est pas au service - c'est le test - si la liberté n'est pas au service du bien, elle risque d'être stérile et de ne pas porter de fruits. Cependant, la liberté animée par l'amour conduit aux pauvres, reconnaissant dans leur visage le visage du Christ. C'est pourquoi le service de l'un envers l'autre permet à Paul, écrivant aux Galates, de souligner quelque chose qui n'a rien de secondaire. Ainsi, en parlant de la liberté qui lui a été donnée par les autres apôtres pour évangéliser, il souligne qu'ils ne lui ont conseillé qu'une seule chose : se souvenir des pauvres (cf. Ga 2,10). C'est intéressant. Quand, après cette lutte idéologique entre Paul et les apôtres, ils sont parvenus à un accord, les apôtres lui ont dit : "Vas-y, vas-y et n'oublie pas les pauvres", c'est-à-dire que ta liberté de prédicateur doit être une liberté au service des autres, pas pour toi-même, pour faire ce qui te plaît.
Nous savons cependant que l'une des conceptions modernes les plus répandues de la liberté est la suivante : "ma liberté s'arrête là où commence la tienne". Mais ici, la relation, le lien manque ! C'est une vision individualiste. Cependant, ceux qui ont reçu le don de la libération apporté par Jésus ne peuvent pas penser que la liberté consiste à s'éloigner des autres, à les ressentir comme une nuisance, ne peuvent pas voir l'être humain comme étant replié sur lui-même, mais toujours inclus dans une communauté. La dimension sociale est fondamentale pour les chrétiens, et leur permet de considérer le bien commun et non les intérêts privés.
Surtout en ce moment historique, nous devons redécouvrir la dimension communautaire, et non individualiste, de la liberté : la pandémie nous a appris que nous avons besoin les uns des autres, mais il ne suffit pas de le savoir, il faut le choisir concrètement chaque jour, décider de cette voie. Nous disons et croyons que les autres ne sont pas un obstacle à ma liberté, mais la possibilité de la réaliser pleinement. Parce que notre liberté naît de l'amour de Dieu et grandit dans la charité.
Comme vous le savez tous, la neuvaine pour commémorer le 25ème anniversaire du décès du père Henri Caffarel a eu lieu entre le 10 et le 18 septembre 2021. Par le biais du site web et des réseaux sociaux, il a été diffusé en cinq langues et est encore disponible aujourd'hui pour tous ceux qui souhaitent y participer : https://equipes-notre-dame.com/site-de-la-neuvaine/.
Nous avons reçu de nombreux témoignages sur cette neuvaine en provenance des quatre coins du monde. Nous en avons sélectionné quelques-uns, mais nous tenons à vous remercier tous pour votre collaboration et votre enthousiasme à ouvrir votre cœur et à partager ce que cette neuvaine a signifié dans votre vie.
ZONE EURAFRIQUE
SR Afrique Francophone
« La grosse pluie de ce matin du 18 septembre 2021 n'a pas entamée la détermination de certains équipiers de Bangui et de Begoua (République Centrafricaine). En effet ce jour marque la fin de la neuvaine organisée à l'occasion des 25 ans du rappel du Père Henri Caffarel auprès de Dieu. La clôture s'est faite à la paroisse Saint Charles Lwanga de Begoua, le tout couronné par une messe d'action de grâce. Le Secteur de Begoua a offert un cocktail à la fin de la célébration eucharistique après la photo de famille. Magnificat ! »
Amanda et Constantin, Région Centrafrique
« Nous bénissons le Seigneur pour la messe de clôture de la neuvaine pour les 25 ans du décès du Père CAFFAREL célébrée le dimanche 19 septembre 2021 à La Paroisse Cathédrale Notre Dame de l’Assomption. Malgré la période des vacances, les équipiers de Libreville (Gabon) en particulier sont venus rendre gloire à Dieu pour le Père Henri CAFFAREL ».
Justine et Yannick, Région Gabon
SR Italie
Nous avons vécu cette expérience de prière proposée par l'ERI comme un cadeau et comme un souvenir : un cadeau parce que la prière nous amène toujours à offrir à Dieu nos expériences et nos faiblesses, qui se transforment harmonieusement en opportunités ; un souvenir parce que pendant neuf soirées, nous nous sommes souvenus du Père Caffarel, de sa spiritualité, de son courage, de son enthousiasme d'homme « saisi par Dieu ».
Nous nous sommes sentis unis à l'ensemble du mouvement des END et à toute l'Église : c'est le pouvoir de la prière qui dépasse les frontières, les barrières, les divisions et fait de nous une seule voix dirigée vers le Très-Haut.
Entendre la voix du père Henri Caffarel si décisive, si convaincue, si enthousiaste nous a encouragés à vivre notre christianisme non pas de manière tiède, mais en hommes et femmes courageux. Une neuvaine pour dire merci et demander à Dieu d'accroître notre foi et notre amour.
Cinzia et Sergio, Varese, SR Italie
(...) Alors pourquoi cette neuvaine ? Je me suis donné quelques réponses.
Tout d'abord, je dois dire que j'ai compris la neuvaine jour après jour, le soir, au moment où je la pratiquais avant de me coucher. Un peu comme le suggérait Sainte Thérèse d'Ávila : "On apprend à prier en priant". Je crois qu'il s'agit d'une expérience similaire à l'accouchement : seuls ceux qui la vivent directement peuvent la comprendre.
La raison la plus précieuse et le cadeau le plus précieux ont été la découverte de nous retrouver, bien que loin les uns des autres, ensemble dans un grand nombre. Tous, nous prions et écoutons certaines des pensées les plus profondes et les plus caractéristiques de l'expérience humaine et chrétienne du père Henri Caffarel. Et tous, je l'espère, de comprendre plus profondément ce qu'il voulait dire lorsqu'il nous invitait avec insistance à prendre fréquemment rendez-vous avec l'oraison. Un mot que nous traduisons littéralement par prière, mais qui pour le père Henri Caffarel était quelque chose de beaucoup plus profond. Pour lui, cela signifiait entrer dans ce contact intime avec Dieu qui va au-delà de la prière, jusqu'à comprendre que - comme l'avait également dit saint Paul - ce n'est plus nous qui vivons, mais Dieu qui vit en nous.
Giampaolo, Varese, Italie
Nous avons accepté la proposition d'une neuvaine avec le Père Caffarel comme une occasion privilégiée de prier ensemble et en communion avec nos amis du monde entier. Chaque jour, nous avons confié au Seigneur toutes les situations de souffrance, de fatigue que nous connaissons, et nous avons rendu grâce pour nos familles, pour nos amis, pour tous les cadeaux que nous recevons quotidiennement, et pour le don des Équipes Notre Dame. Cette neuvaine a également été l'occasion d'honorer la mémoire du Père Henri Caffarel et de mieux le connaître. Il était émouvant d'écouter sa voix et de percevoir combien son cœur était plein de foi et de grâce. Sur son chemin, il ne s'est jamais lassé de nous rappeler que Dieu est amour, que le Christ est vivant. Pour cela, nous lui sommes reconnaissants et nous prions le Seigneur, afin que nos vies deviennent également un signe visible de sa présence et un appel à l'amour sans condition. Maddalena et Gigi Varese, Italie
ZONE AMERIQUE
SR Brésil
Parler des bonnes choses que nous apporte le Mouvement des Équipes Notre-Dame semble redondant. Cependant, nous avons été positivement surpris par la proposition des "Neuf jours de prière et de réflexion" à l'occasion du 25e anniversaire de la mort du père Henri Caffarel, mettant en lumière l'héritage qu'il nous a laissé à tous. Nous avons accepté la proposition et ainsi, avec discipline et ferveur, nous avons passé ces jours si précieux pour notre sanctification conjugale. Chaque vidéo, audio et témoignage présent et si bien produit, a ajouté beaucoup à notre voyage spirituel. L'initiative du père Caffarel auprès de ces jeunes couples a été, sans aucun doute, inspirée par l'Esprit Saint. Certes, malgré la foi qui l'animait, nous ne pensons pas que même lui s'attendait à atteindre une dimension aussi grandiose, s'étendant à tant de pays. La première intention de conduire les époux sur le chemin de la sainteté a été bien acceptée comme le montre le temps. Et cette invitation à la sainteté nous est parvenue il y a huit ans. Louez Dieu ! Entendre des témoignages aussi saisissants de couples venant de pays lointains, dans des langues différentes, était captivant. Bien que nous ne parlions pas la même langue, nous parlons la langue du Mouvement, la langue que le père Caffarel nous a enseignée. Nous avons parlé de l'amour mutuel et de l'amour plus fort que la mort ; de points concrets d'effort ; de la valeur de la prière, qu'elle soit personnelle, conjugale ou d'intercession pour les autres. Tout cela renforce la fraternité universelle du Mouvement. Enfin, comment ne pas reconnaître les nombreuses bénédictions reçues en quelques jours de prière et de réflexion ? Il suffisait simplement d'ouvrir nos yeux et nos cœurs pour que la grâce de Dieu entre, guidée par de si beaux enseignements qui nous remplissent de force, de foi et de persévérance pour atteindre notre objectif final qui est d'arriver ensemble au Ciel. Le sentiment d'appartenance aux Équipes Notre-Dame est très gratifiant ; prions ensemble et partout pour la canonisation du précurseur de notre Mouvement, qui est déjà un saint pour nous, et ce que nous souhaitons, c'est que toute l'Église se rende compte de sa valeur et reconnaisse aussi sa sainteté.
Glenda et Sormany, Goiás, Brésil
RR Canada
Quelle belle façon de se souvenir et de commémorer le 25ème anniversaire de la mort du père Henri Caffarel avec la neuvaine ! Nous sommes si reconnaissants de cette occasion d'entendre le père Henri Caffarel lui-même, dans ses propres mots, de sa propre voix. Les vidéos présentées chaque jour avec ses paroles de sagesse ont vraiment touché nos cœurs. C'était comme s'il nous parlait ici et maintenant. Ses messages sont très puissants et intemporels. Les témoignages des couples dans les vidéos ont également été très inspirants pour nous et ont contribué à mettre en évidence la pertinence de son message sur le sacrement du mariage, la mystique des Équipes Notre-Dame et l'importance de la prière. Le deuxième jour, lorsque le père Caffarel nous a parlé de vivre le sacrement du mariage, nous avons été très frappés par le message selon lequel si une personne se sépare de Dieu, elle abandonne le meilleur de son amour. (...) Le thème du quatrième jour, "Couple en mission", nous a parlé car le père Caffarel nous a rappelé notre deuxième ministère en tant que couples mariés, celui de l'hospitalité. Dans notre mariage, nous avons eu l'intention de créer une maison accueillante pour toute personne qui pourrait venir à notre porte ou dans nos vies. (...) Nous avons été très émus par ses paroles et ses réflexions sur le veuvage le cinquième jour, nous aidant, en tant que couple marié depuis 31 ans, à nous rappeler que l'Amour est plus fort que la mort et que lorsque nous vieillissons ensemble et qu'un jour nous prenons congé, l'amour conjugal du couple demeure, car il est "l'âme du couple". (...) Nous nous consolons avec les paroles du père Caffarel qui disait : " Elle sera sainte parce qu'au fond de notre être, nous serons étroitement unis au Dieu Saint, elle sera féconde et des fleuves d'eau vive couleront de nous parce que nous serons reliés à la source même de la vie. " Nous prions souvent le père Caffarel et demandons son intercession pour bénir notre union, pour nous aider à devenir un couple saint, pour être un témoignage vivant du grand Amour de Dieu. Amen.
Debbie et James, RR Canada
SR Colombie
La neuvaine du père Henri CAFFAREL a éveillé dans les équipes de notre région, région Valle Norte (Colombie), un énorme désir de mieux le connaître, d'approfondir sa vie, ses textes, ses pensées, ses témoignages et toute son œuvre, comprenant beaucoup mieux la genèse de notre mouvement. Le père Henri CAFFAREL n'est pas un prêtre ordinaire. Nous voyons un homme oint par DIEU, rempli du Saint-Esprit, qui nous a fait apprécier chaque jour davantage nos membres et tout le soutien spirituel qu'ils apportent à notre sacrement. Cette union des deux sacrements a éveillé un plus grand service dans l'Eglise et dans la communauté (...) Il a été merveilleux de le voir écouter sa voix, la profondeur de ses messages nous a fait sentir qu'il était sans aucun doute un homme immaculé. Désormais, l'engagement pour la cause et la sainteté du père Henri CAFFAREL est beaucoup plus fort dans nos équipes, dans nos foyers et dans notre environnement, et va bien au-delà de la "lecture de la prière du père CAFFAREL à la fin de nos réunions". Merci de nous permettre de vivre ces moments inoubliables d'intimité avec notre saint pour la gloire de DIEU et de notre mouvement.
Luis et Yamileth, SR Colombie
SR Hispanoamerique Nord
La neuvaine a été plus riche que les attentes que nous avions. (...) Cela nous a donné l'impression que depuis douze ans que nous sommes aux END, nous ne connaissions pas le père Henri Caffarel. Nous comprenons maintenant pourquoi, dans la prière de béatification du père Henri Caffarel, nous disons "... poussé par un feu dévorant... il était habité par Toi Seigneur..." mais non seulement en l'écoutant, mais en le voyant, à travers les vidéos, nous avons pu le constater. La neuvaine nous a laissé en particulier :
a. La motivation pour faire l'expérience de Dieu à la manière du père Henri Caffarel, et non pour continuer à jouer avec les mots seulement, à cause d'une mauvaise organisation du temps ; parce qu'en écoutant le père Henri Caffarel nous avons revécu la joie de la présence de Dieu et nous avons ressenti l'appel à recevoir plus souvent son Amour et à demeurer en Lui chaque jour.
b. Une plus grande motivation pour que notre foyer soit un foyer de chercheurs de Dieu, où la manifestation de l'amour et de la tendresse de Dieu est donnée, à partir de l'expérience de sa tendresse.
Que Dieu nous accorde la Grâce de vivre les inspirations divines que le père Henri Caffarel avait pour nous, couples chrétiens.
Edith et Juan, Mexique
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(...) Ce mois de septembre 2021, a été notre confirmation de la Providence de Dieu et de l'intériorisation de l'amour de notre grande famille, les END. C'était à notre tour de faire la précieuse neuvième END du père Henri Caffarel dans l'intimité d'une chambre d'hôpital, au milieu des incertitudes. Alors que nous étions séparés du fait de la gravité de de nos états, au milieu de la neuvaine, Fernando a découvert une image du Christ crucifié dans une pièce qui ressemblait à une chapelle ; elle était totalement blanche, comme inachevée ; cependant, il était très clair sur la signification du baptême quand avec Lui nous renaissons et il s'est retourné pour rendre grâce pour son sacrifice et sa miséricorde. Ainsi, comme le vent agite le bateau, nous nous abandonnons en faisant confiance à la bonne souffrance. Lorsque nous avons repris, nous avons rejoint l'ensemble du mouvement, conscients que nous n'étions pas seuls. Les réflexions, la parole, les témoignages nous ont touchés personnellement dans la situation que nous vivions à ce moment-là. Nous nous sentons également très proches des couples et des membres de la communauté qui ont apporté leurs expériences ; des bénédictions de joie que les réseaux nous donnent et qui nous unissent dans le temps et l'espace, quelles que soient les distances. Nous remercions Dieu pour tout et nous sommes heureux du don d'amour des END et du père Henri Caffarel ... "Notre Père, par l'intercession de Notre Dame, nous vous demandons de hâter le jour où l'Église proclamera la sainteté de sa vie".
Olga et Fernando, Porto Rico.
SR Transatlantique
La belle neuvaine organisée pour le 25ème anniversaire du départ au ciel du père Henri Caffarel a été pour nous une expérience inoubliable. Une expérience qui nous a éclairés et fortifiés. Tout d'abord, la neuvaine nous a illuminés, car nous l'avons vécue comme une expérience de découverte du père Henri Caffarel, le fondateur bien-aimé de notre mouvement. C'était la première fois que nous entendions sa voix et la passion qu'il transmettait en parlant des Équipes, du mariage, de l'union des deux sacrements (mariage & sacerdoce) et, plus généralement, de l'amour. Nous avons été frappés de découvrir le père Henri Caffarel comme un homme consumé par l'amour. Un homme amoureux de Dieu. Un prêtre dont l'amour et la foi étaient si grands qu'il ne pouvait faire autrement que de partager ces dons, de les envoyer, afin qu'ils puissent atteindre tous les coins du monde. Un homme qui, comme dans l'Évangile selon Saint Luc (8, 16), plaçait sa lampe haut sur un support "afin que ceux qui entrent voient la lumière." Son charisme, ses paroles et la passion dans sa voix résonnent encore à nos oreilles bien après la fin de la neuvaine.
Deuxièmement, l'expérience de la neuvaine nous a donné des conseils et de la force pendant des périodes particulièrement difficiles de notre vie. En fait, cette neuvaine est arrivée au bon moment pour nous, car nous étions aux prises avec des problèmes de santé, le stress de l'achat d'une maison, divers défis professionnels et un rythme de travail intense qui nous laissait épuisés à la fin de la plupart des journées. En plus de nos inquiétudes, trois semaines avant la date limite pour la Masterclass sur le mariage, nous n'avions reçu qu'une seule vidéo. Les nombreux mois de travail, d'e-mails, d'appels, semblaient presque infructueux. Nous étions accablés, confrontés à la fragilité de la vie et sentant - comme les apôtres - que Jésus dormait pendant que notre bateau était submergé par les lourdes vagues d'une mer déchaînée. Dans cette tempête de la vie, la présence du père Henri Caffarel pendant la neuvaine est apparue comme une maison lumineuse, nous indiquant la bonne direction, nous montrant le chemin. Il était là pour nous rappeler que Dieu nous attend dans "la profondeur lumineuse de notre cœur". Une phrase du père Henri Caffarel nous a profondément touchés : " Vis ta prière et prie ta vie ". Avec cette belle invitation en tête, nous avons commencé à prier plus intensément, en confiant à Dieu tout ce qui faisait tanguer notre bateau au milieu de la tempête. Nous avons également demandé avec ferveur l'intercession du père Henri Caffarel pour nos besoins personnels et professionnels. De manière spéciale, nous avons confié au père Henri Caffarel la situation et l'avenir de la Masterclass sur le mariage. Peu de temps après, les vidéos et les offres de faire des vidéos ont commencé à arriver. Nous nous sommes également sentis réconfortés et renforcés dans nos luttes personnelles. Les choses ont commencé à se produire et nous avons pu voir comment Jésus calmait notre mer agitée. Tout a commencé à avoir plus de sens, même les aspects de notre vie qui sont encore incertains et inquiétants.
Pour conclure, cette neuvaine nous a aidés à voir comment l'amour du père Henri Caffarel s'étend au-delà de la mort et comment son intercession facilite rapidement les dons et les grâces dont nous avons besoin à un moment donné. Merci, Père Henri Caffarel - pour la lumière que vous êtes pour le monde. Pour les conseils que vous nous avez donnés, à chaque étape de notre mariage, à travers le merveilleux mouvement des Équipes Notre-Dame. Pour ta présence rassurante lorsque nous sommes fragiles et que nous peinons sur le chemin. Pour ton intercession et tes grâces lorsque notre "bateau" navigue dans les tempêtes de la vie. Pour tous les couples et les aumôniers, à travers le monde, avec qui nous partageons la joie et la connexion de faire partie du même mouvement. Avec gratitude, nous vous remercions pour votre vision, votre présence et votre amour.
Ingrid et Padraig Lewis (R Irland)
RR Liban
Nous remercions toutes les personnes qui ont mis de leur temps et de leur coeur pour préparer la neuvaine du 25ème anniversaire de la mort du P. Caffarel, à laquelle nous avons participé avec grande joie.
Le visionnage des vidéos a constitué un temps de préparation qualitative à l’oraison.
Plus précisément, l’écoute du P. Caffarel ravive le grand héritage qu’il nous a laissé, ses enseignements qui restent grandement d’actualité. La détermination de sa voix ne peut que raisonner fortement dans nos cœurs, reflétant la profondeur de son amour au Seigneur « Cet élan d’adoration oriente les cœurs et toutes les tâches à longueur de journée ».
Les témoignages de toutes les personnes filmées offrent une expérience concrète de cheminement conjugal chrétien et par suite d’évangélisation aussi bien dans la maladie que dans la santé, pour les couples vivants tout comme dans le veuvage …
La répétition quotidienne du Magnificat suivie de la prière de canonisation de notre fondateur a constitué un temps magique d’union de prière avec les E.N.D du monde entier.
La prière finale basée sur les écrits du Pr. Caffarel nous rappelle, entre autres, les richesses du sacrement de notre mariage « La tendresse de votre mari, la tendresse de votre femme, c’est un signe de la tendresse de Dieu ».
Elle nous permet d’achever l’oraison en nous invitant à aller au plus profond de nous-même, dans ce cœur à cœur avec Jésus.
Elyssar et Elie, Liban
Voulez-vous qu’on cherche ensemble ?
De cette question sont nées les Equipes notre Dame…
Rien n’a été dicté mais tout a été vécu… par des couples avec leur Conseiller spirituel, une recherche spirituelle qui dure depuis des années…
Et aujourd’hui, à travers cette neuvaine qui nous a unie pendant neuf jours, on a retrouvé notre fondateur qui, de nouveau, nous a invité à donner du temps à Dieu, l’écouter, lui déclarer notre amour, se connaître et s’accepter soi-même, faire sa connaissance en nous imprégnant de sa parole.
Comme dit Pr. Caffarel, prophète de l’amour : « l’amour c’est ma substance ». Vivons cet amour en famille, en équipe et dans le monde. Car c’est notre chemin de sainteté.
Claude et Robert, Qatar
QUE FAIT L'ERI ?
Réunion de l'ERI au Mexique, du 10 au 16 octobre 2021
L'équipe responsable internationale s'est réunie à Tlalpan, à Mexico, du 10 au 16 octobre 2021. Cela faisait plus de deux ans que nous n'avions pas pu nous rencontrer en présentiel en raison des restrictions liées à la pandémie, et à cette occasion, nous avons tous pu être présents, à l'exception du couple de liaison Eurasia, Faye et Kevin, qui n'était pas encore autorisé à quitter l'Australie. Toutefois, grâce à deux projecteurs, un ordinateur dédié et un amplificateur, Faye et Kevin ont pu participer virtuellement à certaines parties de la réunion en écoutant et en parlant, dans la mesure où le décalage horaire le permettait, bien sûr. Nous avons commencé la rencontre par une eucharistie d'action de grâce pour la possibilité d'organiser cette importante rencontre, dans la joie, l'espoir et avec une grande gratitude aussi envers les équipes mexicaines qui nous ont accueillis avec beaucoup d'affection. Les deux premiers jours ont été consacrés à une intense préparation spirituelle animée par le père Ricardo Londoño qui nous a aidés à accorder nos cœurs et à entrer en communion les uns avec les autres. Le partage, long et profond, a ouvert aux autres notre vie des derniers mois. Des temps de méditation, de dialogue conjugal, de prière et de partage avec le reste de l'équipe nous ont aidés à nous préparer au programme intense qui nous attendait.
Les travaux de chaque journée, qui comprenait l'Eucharistie .....
Les travaux de chaque journée, qui comprenait l'Eucharistie, la prière et la méditation de textes du Père Caffarel, ont porté sur diverses questions concernant le fonctionnement des équipes dans les prochaines années de responsabilité de cette ERI. Nous avons commencé par un examen des actions proposées, des activités qui ont été réalisées et des défis qui restent à relever. Un bilan a été fait de la deuxième réunion virtuelle de juillet sur la base des évaluations, dont nous sommes très reconnaissants car elles nous aident à réorienter les propositions, à reprendre les aspects qui ont bien fonctionné et ceux que nous devrions corriger, et nous avons envisagé le calendrier des prochaines réunions de l'ERI, qui, nous l'espérons, continueront à se tenir en présentiel.
Le reste du travail a porté sur un large éventail d'aspects...
Le reste du travail a porté sur un large éventail d'aspects. Nous en signalons quelques-uns des plus significatifs. L'analyse approfondie du fonctionnement des équipes dans les quatre zones, présentée par leurs coordinateurs, en mettant l'accent sur la façon dont la pandémie a affecté la vie des équipes et comment nous pouvons faire face au futur proche. Des projets de solidarité financière pour les équipes ont également été examinés, liés à la formation, à la consolidation dans les lieux où elles démarrent, à l'expansion dans de nouveaux pays, etc. D'autres questions liées au fonctionnement pratique, telles que le protocole de traduction, les statistiques qui permettent de mieux comprendre la réalité, les budgets, la situation du secrétariat et les travaux dans le bâtiment du secrétariat à Paris, ont également été abordées lors de cette réunion. Le projet de communication et l'évolution du projet des équipes satellites ont également été présentés, afin que tous les membres de l'ERI soient au courant des différents aspects sur lesquels on travaille.
Une grande partie du temps a été consacrée à la préparation de la prochaine réunion à Assise. D'une part, le collège international qui se déroulera du 10 au 13 mars 2022, et d'autre part, la réunion régionale qui suivra du 13 au 18 mars 2022. Il s'agit d'un défi important car nous vivons toujours dans l'incertitude quant à l'évolution de la pandémie, mais nous avons bon espoir et nous travaillons à cette rencontre en face à face.
Le collège international aura pour thème central la figure de la Vierge....
Le collège international aura pour thème central la figure de la Vierge, qui est aussi l'axe du thème d'étude du prochain cours, "Servir comme Marie" et sera célébré autour des deux hymnes, le Benedictus et le Nunc dimitis ou prière de Siméon. C'est un collège court car nous aurons ensuite la rencontre des régionaux, et il remplace celui qui se tient normalement en juillet.
La rencontre des régionaux se concentre sur la parabole des Talents, "Il leur confia ses biens" et les participants aux conférences sont déjà définis et confirmés, parmi lesquels nous soulignons le Cardinal Tolentino, dont nous nous souvenons pour ses interventions inspirantes lors de la dernière rencontre à Fatima, Marina Marcolini, professeur spécialiste de Laudato Sí, Gabriella Gambino, secrétaire du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, le Père Jacques Turck, secrétaire de la commission sociale des évêques français et, bien sûr, Clarita et Edgardo, nos responsables internationaux, ainsi que les témoignages des couples d’équipiers provenant de différentes parties du monde et les ateliers et présentations des membres de l'ERI. Il y aura des moments d'échange en équipes mixtes, des temps de prière, une nuit d'adoration, l'eucharistie, des témoignages, un temps de DSA, l'annonce de la prochaine rencontre internationale en 2024... Nous attendons toujours la réponse du Vatican pour l'audience du Pape, qui avait déjà été confirmée pour la réunion reportée de septembre dernier et que nous sommes en train d'organiser à nouveau et que nous communiquerons dès qu'elle aura été accordée. Nous avons préparé cette rencontre des régionaux avec un grand soin et nous espérons que nous pourrons profiter de la participation des Régionaux venant des quatre coins du monde. Nous demandons vos prières d'ici là car il y a encore beaucoup d'obstacles à surmonter.
Un autre aspect important a été de revoir la participation des Équipes au prochain Synode...
Un autre aspect important a été de revoir la participation des Équipes au prochain Synode avec la nomination des couples coordinateurs qui recueilleront les réponses des SR et RR ; et les relations avec le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, qui sont fondamentales en ces temps de changement, de nouveaux décrets sur le fonctionnement des Associations de Laïcs.
Cette communion et cette proximité avec l'Église est une constante que cette équipe a voulu souligner et dans cette lignée également cette fois, nous avons eu l'occasion de rencontrer Monseigneur Héctor Pérez Villarreal, évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Mexico, à qui nous avons pu présenter le Mouvement tout en réitérant notre service à l'Église. Aux pieds de la Vierge de Guadalupe, dans une Eucharistie présidée par Ricardo Londoño, conseiller spirituel de l'ERI, nous avons fait mémoire de toutes les équipes du monde.
Nous sommes reconnaissants pour l'accueil affectueux des équipes mexicaines...
Nous sommes reconnaissants pour l'accueil affectueux des équipes mexicaines représentées par les couples qui se sont occupés de nous chaque jour et pour la Rencontre célébrée le samedi 16 dans l'après-midi au cours de laquelle nous avons pu présenter l'ERI, répondre à leurs questions, connaître la région du Mexique appartenant à Sr Hispanoamerica Norte, célébrer ensemble l'Eucharistie et partager un temps de dîner, d’échange et de rencontre.
Nous rentrons chez nous avec un cœur reconnaissant et un nouvel élan pour continuer ce service.